St. Catherine d' Alexandrie, (1508)
National Gallery de Londres
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1500 :
A dix-sept ans,il est déjà "magister". Cela lui confère le droit d'avoir un atelier,
des aides et des élèves.
il peint le retable "le Couronnement bienheureux Nicolas de Tolentino"
pour l'église Sant'Agostino de Città di Castello (un tableau d'autel).
Il exécute cette oeuvre avec l'aide d'Evangelista di Pian di Meleto,
ancien assistant de Giovanni Santi.
1501-1503 :
Il reçoit commande de l'abbesse des clarisses de Monteluce, "le Couronnement de la Vierge".
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1504 :
Il s'installe dans la cité toscane, Florence. Il est muni d'une lettre
recommandation auprès au gonfalonier de la République, de la part de
Giovanna Feltria della Rovere, fille de Federico da Montefeltro.
La république florentine vient de rappeler Michel-Ange (1475-1564)
et Léonard de Vinci(1452-1519).
Raphaël va bénéficier de l’influence de ceux-ci.
De Vinci le reçoit dans son atelier.
Il y découvre les chefs d'œuvre de la Renaissance florentine.
Il réalise une série de Vierges et de Madones : la Vierge dans la prairie (1506),
la Vierge au chardonneret (1507) la Belle Jardinière (1507)
et aussi La Dame à la Licorne.
Le banquier siennois Agostino Chigi passe commande à Raphaël,
du "Triomphe de Galatée" pour la villa Chigi, dite la Farnésine,
résidence romaine du banquier et la réalisation de deux chapelles.
La première est à Santa Maria della Pace et l'autre, la chapelle funéraire des Chigi,
à Santa Maria del Popolo.
Raphaël décore la loggia de Psyché, à la Farnésine, toujours pour le banquier.
Il travaille aussi pour Urbino, pour Perugin, et Pérouse.
La Donna Velata, (1516)
Galleria Palatina at Florence
1508 :
le Pape Jules II (1503-1513) le fait appeler à Rome sur recommandation de la cour d'Urbino.
Il le nomme « secrétaire des brefs apostoliques », sorte d'investiture en tant
que peintre officiel de la cour pontificale.
Il le sera également sous celui de Léon X (1513-1521).
On lui confie la décoration des appartements du Vatican : les "stanze".
chambre de la Signature (1508-1511),
chambre d'Héliodore (1511-1514),
chambre de l'Incendie du bourg (1514-1517),
cartons de tapisseries pour la chapelle Sixtine (d'après les Actes des Apôtres),
les Loges du Vatican (1517-1519),
décoration de la chambre de Constantin (1520-1524),
achevée après la mort du maître par les élèves de l'atelier, dont Jules Romain (Giulio Romano).
Il mène une activité d’architecte et d’archéologue pour le compte de la papauté.
Génie précoce, il parvient à un style très personnel tout en assimilant
les enseignements de ses prédécesseurs.
Les sujet abordés par Raphaël restent traditionnnels
et sont essentiellement des thèmes religieux et le portrait.
Il côtoie Michel-Ange qui travaille au plafond de la Chapelle Sixtine.
Michel-Ange l'accusera même de plagiat.
1514:
Il devient architecte en chef de de la basilique Saint-Pierre en prennant
la succession de son ami Bramante.
Il contribue, par ses innovations, aux plans de la villa Madama.
De son atelier sortent de nombreuses œuvres : fresques, tableaux ,
commandes officielles et commandes particulières se succèdent: ainsi des portraits
d'amis:"Baldassare Castiglione" les "Double Portrait", la "Velata", la "Fornarina"...
The Mute Woman, Galleria Nazionale delle Marche.
huile sur toile.
1515:
on le charge de la conservation des monuments antiques de Rome.
Ce travail fera l'objet d'un mémoire rédigé
par son ami le diplomate Baldassare Castiglione,(l'auteur du Courtisan)
Raphaël lui fait son portrait.
1517 :
Raphaël reçoit la commande de la "Transfiguration".
1519 :
Il exécute le fameux portrait de Margherita Luti, ou la Fornarina (1519) sa maîtresse.
Il envisage de transporter un obélisque sur la place Saint-Pierre.
1520 :
Il meurt le jour de son anniversaire le 6 avril , un vendredi saint,
à l'âge de 37 ans d' "un excès d'amour"diront certains ,
des suites de la malaria pensent les autres.
Sa dépouille est exposée au Vatican, sous la Transfiguration,
avant d'être transportée au Panthéon.
Sa vie demeure enveloppée de mystère.
L’artiste, est réputé pour son caractère affable et courtois, sa capacité de séduction
et l’excellence de ses créations artistiques. Tout ce que nous
savons de la jeunesse et de la formation de Raphaël, nous le tenons de
Giorgio Vasari. Ce contemporain de Raphaël publia différentes biographies
consacrées aux artistes de la Renaissance italienne dans son ouvrage paru en 1550 :
Les Vies. La justesse de son témoignage a été souvent remise en cause.
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