Jean-Baptiste-Camille Corot, naît à Paris dans une famille de négociants.
Son père est drapier, sa mère est modiste.
Corot est attiré par l’art dès son adolescence.
Il ne se décide à suivre sa vocation qu’à l’âge de 26 ans,
en abandonnant une carrière commerciale pour l'art.
Corot est admis dans l’atelier d’Achille-Etna Michallon.
Le maître est premier lauréat du prix de Rome de paysage historique.
Celui-ci l'entraîne à peindre sur le motif.
Corot est ensuite élève de Jean-Victor Bertin, ce dernier l'encourageant
également à travailler dans la nature.
Corot alterne l’apprentissage du dessin avec de longues séances
sur le motif dans le parc de Saint-Cloud et dans
la Forêt de Fontainebleau ou sa famille a acheté une maison à Ville d'Avray.
lecture interrompue
1825 :
Corot voyage partout en Europe en s'intéressant au paysage et à la lumière naturelle
de France, de l'Angleterre, des Pays-Bas, de la Suisse et surtout de l'Italie ou il reste 3 ans.
1835 :
Corot connaît le succès au Salon, avec ses paysages ou figurent des personnages mythologiques
ou bibliques.
Parallèlement, l'artiste s'essaye au portrait,
surtout féminin.
Madame Genoit
Corot est un maître de l'estampe.
On recense une quinzaine d'eaux-fortes et autant de lithographies, surtout de paysages.
Corot est l'héritier du XVIIIe siècle dans sa touche précieuse à la Watteau, héritier du classicisme
par la sobriété de ses compositions et du romantisme par le lyrisme,
néanmoins maîtrisé, de ses toiles et en même temps proche du réalisme dans la véracité
de ses paysages et de ses portraits, il ne fait partie d'aucune école.
Il se situe dans la mouvance des recherches les
plus modernes de son temps, celles des impressionnistes sur la nature et la lumière.
Son œuvre est considérable et connaît un grand rayonnement dans le monde entier.
Dans sa vie il a été tenu en grande estime aussi bien en
tant qu'homme que comme artiste par nature noble et généreuse.
Corot a soutenu la veuve de Millet et a donné une petite maison au peintre Daumier,
aveugle et appauvri.
Corot collaborait souvent aux travaux de ses disciples,
pouvant modifier considérablement l'aspect général d'un tableau.
On suppose que certaines œuvres de son élève André-Julien Prévost portent,
des interventions de la main du maître.
De nombreux doutes sont présents quant à l'authenticité des oeuvres.
Le Château Saint -Ange à Rome (musée de Lille ),
dont l'auteur véritable est Caruelle d'Aligny, fut longtemps attribué à Corot,
qui peignit exactement le même site à la même époque.
De nombreux «Corot » sont en réalité des œuvres de Fleury (1804 -1858 ),
de Lapito (1803 -1874 ) ou de Jules Coignet (1798 -1860 ), contemporains du maître.
Les faussaires de la fin du XIXe siècle ont donc continué une «tradition ».
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